Tout d’abord, je cite mes sources dont je ne saurais trop recommander la lecture :
- La guérison par les fleurs du Dr Edward Bach traduit par Albuisse aux éditions le Courrier du Livre
- Les élixirs floraux du Docteur Bach par Julian et Martine Barnard aux éditions Le Souffle d’Or
J'espère ne pas contrevenir aux droits d'auteurs.
De la documentation ici :
Description des 38 Fleurs de Bach classées par groupes d’émotions
http://www.aeme.fr/wp-content/uploads/2014/09/AEME-38-Fleurs-de-Bach.pdfLes douze Guérisseurs et autres remèdes, livre du Docteur Edward Bach
http://www.aeme.fr/wp-content/uploads/2014/09/French_Douze_Guerisseurs_1941.pdfAVERTISSEMENT : Les informations données dans cette suite de posts sur les fleurs de Bach ne dispensent absolument pas de consulter un médecin et de suivre ses prescriptionsLe Dr Bach fut un sensitif, un idéaliste, un mystique, qualités qui, en lui, ne s’opposaient nullement à l’homme de science mais le complémentaient. Il naquît en 1886 près de Birmingham et effectua ses études de médecine à Londres.
Durant plusieurs années, il fit des recherches sur l’influence de la bactériologie dans les maladies chroniques, tout d’abord avec des vaccins et, ensuite selon les principes homéopathiques. Il avait constaté à la suite d’Hahnemann, le rapport entre la maladie chronique et l’intoxication intestinale et avait distingué sept groupes de bacilles intestinaux que son don d’observation avait mis en correspondance avec sept types de personnalités. Ceci aboutit à la création de sept auto-vaccins, les nosodes de Bach, qui lui valurent la notoriété en raison de leur efficacité.
Edward Bach restait cependant insatisfait et abandonna bientôt à ses confrères les nosodes qui auraient suffi à lui assurer honneurs et profit et partit, la bourse légère, à 43 ans, poursuivre sa quête de la « vraie » médecine à sa source même, au sein de la nature qui, il n’en doutait pas, devait recéler les simples qui soulageraient l’homme de sa souffrance mentale et physique.
Il apportait à l’étude des plantes la même minutie, le même don d’observation qu’il apportait à l’étude des hommes et découvrit ainsi trente-huit remèdes naturels, les élixirs floraux, correspondants à trente-huit états d’esprit négatifs courants.
La lecture de l’ouvrage du Dr Bach, « Guéris-toi toi-même », inclus dans le premier livre cité dans mes sources, donne plus de précisions sur sa philosophie. Je me limiterai ici au côté pratique.
En résumé, le principe des élixirs floraux selon le Dr Bach :
"L'esprit, qui est la partie du corps la plus délicate et la plus sensitive, montre avec beaucoup plus de précision que le corps le point de départ et le déroulement de la maladie, de sorte que c'est l'état d'esprit du malade qui nous guidera quant au choix du ou des remèdes nécessaires.
Dans la maladie, l'humeur est différente de ce qu'elle est dans la vie ordinaire et ceux qui sont observateurs remarquent souvent ce changement avant, parfois longtemps avant que la maladie n'apparaisse. Un traitement préventif peut être appliqué. Quand la maladie est en place depuis un certain temps, c'est encore l'humeur du malade qui nous guidera pour trouver le remède convenable.
Ne tenez aucun compte de la maladie. Pensez seulement à la perspective qu'a de la vie celui qui est affligé."
Comme pour l'homéopathie, on n'a aucune idée de la façon dont ces remèdes peuvent agir mais, pour les avoir expérimentés sur moi-même et mes proches, j'ai constaté que ça marche. Même quand ils ne guérissent pas totalement, on se sent nettement mieux.
Comme ils ne présentent aucune toxicité, on ne risque rien à les essayer en plus d'un éventuel traitement médical (voir l'avertissement).
On peut même éviter de faire des frais en les préparant soi-même selon les deux recettes données par le Dr Bach (je préciserai pour chaque remède laquelle de ces méthodes s’applique) :
- Méthode par le soleil
« On prend un bol, une jatte aux minces parois de verre que l'on rempli presque complètement de l'eau la plus pure qui se puisse obtenir, si possible provenant d'une source voisine.
On cueille les fleurs de la plante choisie et on les dépose immédiatement à la surface de l'eau, de façon à l'en recouvrir. On laisse le tout en plein soleil pendant trois ou quatre heures, ou moins longtemps si les fleurs commencent à se flétrir. Les fleurs sont alors enlevées avec soin et l’eau versée dans des bouteilles que l’on ne remplit qu’à moitié pour finir de les remplir avec du brandy pour la préservation du remède.
Ces bouteilles sont mises en réserve et ne sont pas employées directement pour administrer les doses. On en prend quelques gouttes qui sont versées dans une autre bouteille, laquelle servira au traitement du malade. On emploie de la même manière les flacons fournis par les pharmaciens. »
- Méthode par ébullition
« Les plantes sont mises à bouillir pendant une demi heure dans de l’eau pure.
Le liquide est filtré et versé dans des bouteilles que l’on ne remplit qu’à moitié et, quand il est refroidi, on finit de remplir les bouteilles avec de l’eau de vie pour le conserver.
Il est recommandé de cueillir les fleurs ou rameaux sur différents plants poussant dans le même lieu et pour les plantes sauvages, de choisir un lieu où elles sont abondantes.
Le Dr Bach a réparti ses remèdes en sept groupes :
Peur
Incertitude
Insuffisance d'intérêt dans le présent
Solitude
Hypersensibilité
Découragement ou désespérance
Souci excessif du bien-être des autres